de l'intérieur d'une communauté

Quels que soient les groupes sociaux, on ne voit souvent d'eux que la partie « marketing ». Celle qui est bien présentable et que l'on souhaite mettre en évidence, au mépris souvent de la réalité. Ce blog, qui se revendique comme un blog d'information, va tenter de présenter la vie de la communauté hellénique de Lyon par ceux qui la vivent de l'intérieur.
J'ai connu deux hommes qui ont dignement représenté la communauté hellénique : monseigneur Vlassios et le père Athanase Iskos. Ils n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait ou dit et ont laissé une communauté respectée et respectable. Le contraste pourra paraître saisissant entre les 50 ans qui viennent de s'écouler et ce qui se passe depuis plus de six ans, mais si l'on veut rester fier de ce que l'on est, il ne faut pas hésiter à prendre ses distances lorsque ce que l'on voit s'éloigne de nos idéaux.
Dans un premier temps, je vais raconter une histoire au travers de courriers échangés et de documents, qui seront tous reproduits. Dans un second temps, je débattrai autour des questions qui seront posées à mon adresse mail : jeanmichel.dhimoila@gmail.com .
La communauté hellénique de Lyon étant une association cultuelle, loi 1905, les références au culte seront nombreuses et indispensables pour comprendre le sens de ce qui est recherché, et malheureusement parfois ses dérives.

Bonne
lecture à tous

dimanche 12 mars 2017

241- Calomniez, calomniez !



Depuis 2011 et ma prise de position pour soutenir l'étudiante chypriote qui s'était plainte d'une agression sexuelle de la part du père Nicolas Kakavelakis, ce dernier a tenté à de multiples reprises de faire courir des bruits sur moi dans le but de me discréditer et, par extension, de discréditer le récit de cette étudiante. 

Cette histoire est à l'origine de la création de ce blog et y est relatée par le détail dans les premiers messages.

Par la suite, le père Nicolas n'a eu de cesse de poursuivre son œuvre de sape par des bruits toujours plus méprisables. 

Tel le docteur Galipeau, qui tantôt écrivait pour dénoncer le vénérable Louis Martinet comme collaborateur nazi ou comme résistant de la première heure, dans le seul but de lui nuire, le père Nicolas ne renonçait à aucun moyen insidieux pour tenter de me discréditer, faisant évoluer ses arguments en fonction de ses interlocuteurs. 

Il utilisa, par exemple, l'adresse mail falakriperdika@gmail.com pour répandre anonymement des rumeurs suivant le vieux principe : Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose ! (Beaumarchais le fait dire par Basile dans Le Barbier de Séville)

J'avais une première fois décidé de répondre par l'esprit à mon contradicteur en lui dédiant un poème en alexandrins.

Poursuivant ses manœuvres sournoises, il demanda à rester avec monsieur R., gardien de la paix, après la confrontation qui nous avait opposés le 7 novembre 2016. Monsieur R. me dira par la suite qu'il avait alors entendu le père Nicolas dans une audition-plainte.

Peu après cette confrontation je commençai à entendre de nouveaux bruits me concernant, qui prêtaient à sourire tant ils semblaient délirants. Ainsi, Lefteris Nasiakos rapporta qu'il avait entendu du père Nicolas que je le harcelais, allant jusqu'à rôder toutes les nuits autour de chez lui...

Le docteur Philippe Ladias avait écrit au métropolite Emmanuel Adamakis pour l'informer des troubles psychologiques que présentait le père Nicolas. Mais force était de constater que la parole de ce sage n'avait pas permis d'amélioration à l'état du malade, entretenu qu'il était dans son trouble par ses supérieurs. État dont nous pouvions constater, semaine après semaine, qu'il ne cessait de se dégrader.


Le dimanche 20 novembre 2016, alors que nous étions réunis dans la salle paroissiale après l'office, deux clochards entrèrent. Je sortis à ce moment-là et fus le premier à les croiser. Comme le veulent nos règles d'hospitalité, qui commandent d'accueillir chacun comme s'il était Dieu lui-même (Hébr. 13, 2), je leur proposai un café et les invitai à s'asseoir.

Mais avant même que j'aie le temps de le leur apporter, le père Nicolas s'était approché d'eux pour les prier de le suivre dehors. 

Je m'interposais en disant à ces hommes qu'ils pouvaient prendre le temps de boire leur café avant de sortir. Le père Nicolas me regarda, furieux et, se contenant d'une nouvelle réaction violente, me dit : Qui vous êtes, monsieur ? Sortez ! Qui vous êtes ?

Je priais nos hôtes d'excuser l'attitude de notre prêtre. On devinait, malgré leur regard déjà embrumé par l'alcool à cette heure matinale, qu'ils avaient du mal à comprendre ce qui se passait.

Je les retrouvais un peu plus tard sur le trottoir. Ils demandèrent une pièce et me dirent que le père Nicolas leur avait offert dix euros et leur avait demandé de ne plus y retourner.


Le dimanche suivant, le père Nicolas annonça que la salle paroissiale resterait désormais fermée.

Madame K., vénérable femme âgée et respectable, vint me trouver. Elle me dit : Qu'est-ce qui se passe encore ? Le père Nicolas raconte que tu as fait venir des clochards exprès pour lui soutirer de l'argent

Madame K. était ma voisine lorsque j'avais dix ans. Elle me connaît depuis toujours et partage les mêmes valeurs. Je lui demandais ce qu'elle aurait fait si c'était elle qui avait croisé ces deux clochards lorsqu'ils entrèrent dans la salle. Elle me dit : Je les aurais invités à s'asseoir et je leur aurais offert un café. Pourquoi ?

Je lui répondais que c'était précisément ce que j'avais fait. Rien de plus et rien de moins. Elle me dit qu'elle ne comprenait décidément pas ce qui se passait dans l'esprit du père Nicolas. J'étais désolé, mais je ne pouvais pas l'aider sur ce point...

Malheureusement, le fait que tout le monde sache que le père Nicolas ne cherchait que des prétextes pour s'enfermer toujours plus, n'allait pas empêcher ce dernier d'agir ainsi et de continuer à faire courir des bruits à mon encontre.

La salle paroissiale allait effectivement rester fermée jusqu'à ce que n'explose toute cette haine qui rongeait le père Nicolas de l'intérieur, comme nous le verrons dans le prochain message.


Quelques temps plus tard, je me rendis au commissariat du 7ème arrondissement (je ne donnerai pas la date pour que mon interlocuteur ne soit pas identifié).

L'agent à l'accueil pris mon identité et me dit : Dhimoïla ? Je vous connais. Je répondis que c'était possible. J'étais déjà venu... Il me dit : Non, ce n'était pas ici. Vous êtes d'où ? Je compris qu'il parlait du lieu des faits qui m'avaient emmené devant lui et lui dit : L'église grecque, rue Père Chevrier. Il réfléchit, hésita et me dit : Dhimoïla ? Ah oui, c'est pour vous qu'on est allé faire des planques, la nuit, pour voir si vous veniez rôder !

Ce brave agent n'avait manifestement pas gardé le meilleur souvenir de ces nuits glaciales passées dans sa voiture à guetter une ombre qui n'embrumait que le seul esprit du père Nicolas. On pouvait deviner au ton de sa voix qu'il ne m'avait pas trouvé...

Je me demandais qui avait pu intervenir pour utiliser ainsi les moyens de la force publique, en plein état d'urgence, pour parer à une menace dont tout conduisait à penser qu'elle était imaginaire. Et ce, malgré l'intervention du délégué du préfet à la sécurité qui avait invité le commissaire principal de Lyon à être prudent quant aux réquisitions du père Nicolas.

Les allégations de quelqu'un qui n'avait de prêtre que le nom étaient-elle suffisantes pour engager une telle mobilisation ? Était-ce la commissaire du commissariat central dont nous avons parlé dans le précédent message qui était intervenue ? La réponse n'a que peu d'importance. Ce qui était important était la disproportion des moyens employés face à une menace imaginaire et que la police avait tous les moyens de qualifier comme telle.

Nombreux sont les justiciables qui aimeraient que la police traite leurs problèmes avec autant de rigueur qu'elle ne l'avait fait ici. Mais je crains que, à toutes ces personnes, la seule réponse à apporter pour bénéficier du même traitement soit celui-ci : entrez dans les ordres !

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