Depuis 2011 et ma prise de position pour
soutenir l'étudiante chypriote qui s'était plainte d'une agression sexuelle de la part du père Nicolas Kakavelakis, ce dernier a tenté à de
multiples reprises de faire courir des bruits sur moi dans le but de me
discréditer et, par extension, de discréditer le récit de cette
étudiante.
Cette histoire est à l'origine de la création de ce blog et y est relatée par le détail dans les premiers messages.
Par la suite, le père Nicolas n'a eu de cesse de poursuivre son œuvre de sape par des bruits toujours plus méprisables.
Tel le docteur Galipeau,
qui tantôt écrivait pour dénoncer le vénérable Louis Martinet comme
collaborateur nazi ou comme résistant de la première heure, dans le seul
but de lui nuire, le père Nicolas ne renonçait à aucun moyen insidieux pour tenter de me discréditer, faisant évoluer ses arguments en fonction
de ses interlocuteurs.
Il utilisa, par exemple, l'adresse mail falakriperdika@gmail.com pour répandre anonymement des rumeurs suivant le vieux principe : Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose ! (Beaumarchais le fait dire par Basile dans Le Barbier de Séville)
J'avais une première fois décidé de répondre par l'esprit à mon contradicteur en lui dédiant un poème en alexandrins.
Poursuivant ses manœuvres sournoises, il demanda à rester avec monsieur R., gardien de la paix, après la confrontation qui nous avait opposés le 7 novembre 2016. Monsieur R. me dira par la suite qu'il avait alors entendu le père Nicolas dans une audition-plainte.
Peu
après cette confrontation je commençai à entendre de nouveaux bruits me concernant,
qui prêtaient à sourire tant ils semblaient délirants. Ainsi, Lefteris
Nasiakos rapporta qu'il avait entendu du père Nicolas que
je le harcelais, allant jusqu'à rôder toutes les nuits autour de
chez lui...
Le docteur Philippe Ladias avait écrit au métropolite Emmanuel Adamakis pour l'informer des troubles psychologiques
que présentait le père Nicolas. Mais force était de constater que la
parole de ce sage n'avait pas permis d'amélioration à l'état du malade,
entretenu qu'il était dans son trouble par ses supérieurs. État dont
nous pouvions constater, semaine après semaine, qu'il ne cessait de se
dégrader.
Le
dimanche 20 novembre 2016, alors que nous étions réunis dans la salle
paroissiale après l'office, deux clochards entrèrent. Je sortis à ce
moment-là et fus le premier à les croiser. Comme le veulent nos règles
d'hospitalité, qui commandent d'accueillir chacun comme s'il était Dieu
lui-même (Hébr. 13, 2), je leur proposai un café et les invitai à s'asseoir.
Mais
avant même que j'aie le temps de le leur apporter, le père Nicolas
s'était approché d'eux pour les prier de le suivre dehors.
Je
m'interposais en disant à ces hommes qu'ils pouvaient prendre le temps
de boire leur café avant de sortir. Le père Nicolas me regarda, furieux
et, se contenant d'une nouvelle réaction violente, me dit : Qui vous êtes, monsieur ? Sortez ! Qui vous êtes ?
Je
priais nos hôtes d'excuser l'attitude de notre prêtre. On devinait,
malgré leur regard déjà embrumé par l'alcool à cette heure matinale,
qu'ils avaient du mal à comprendre ce qui se passait.
Je
les retrouvais un peu plus tard sur le trottoir. Ils demandèrent une
pièce et me dirent que le père Nicolas leur avait offert dix euros et leur avait demandé de ne plus y retourner.
Le dimanche suivant, le père Nicolas annonça que la salle paroissiale resterait désormais fermée.
Madame K., vénérable femme âgée et respectable, vint me trouver. Elle me dit : Qu'est-ce qui se passe encore ? Le père Nicolas raconte que tu as fait venir des clochards exprès pour lui soutirer de l'argent.
Madame K. était ma voisine lorsque j'avais dix ans. Elle me connaît depuis toujours
et partage les mêmes valeurs. Je lui demandais ce qu'elle aurait fait
si c'était elle qui avait croisé ces deux clochards lorsqu'ils entrèrent
dans la salle. Elle me dit : Je les aurais invités à s'asseoir et je leur aurais offert un café. Pourquoi ?
Je lui répondais que c'était précisément ce que j'avais fait. Rien de plus et rien de moins. Elle me dit qu'elle ne comprenait décidément pas ce qui se passait dans l'esprit du père Nicolas. J'étais désolé, mais je ne pouvais pas l'aider sur ce point...
Malheureusement,
le fait que tout le monde sache que le père Nicolas ne cherchait que
des prétextes pour s'enfermer toujours plus, n'allait pas empêcher ce
dernier d'agir ainsi et de continuer à faire courir des bruits à mon
encontre.
La salle paroissiale allait effectivement rester fermée jusqu'à ce que n'explose toute cette haine qui rongeait le père Nicolas de l'intérieur, comme nous le verrons dans le prochain message.
La salle paroissiale allait effectivement rester fermée jusqu'à ce que n'explose toute cette haine qui rongeait le père Nicolas de l'intérieur, comme nous le verrons dans le prochain message.
Quelques
temps plus tard, je me rendis au commissariat du 7ème arrondissement
(je ne donnerai pas la date pour que mon interlocuteur ne soit pas
identifié).
L'agent à l'accueil pris mon identité et me dit : Dhimoïla ? Je vous connais. Je répondis que c'était possible. J'étais déjà venu... Il me dit : Non, ce n'était pas ici. Vous êtes d'où ? Je compris qu'il parlait du lieu des faits qui m'avaient emmené devant lui et lui dit : L'église grecque, rue Père Chevrier. Il réfléchit, hésita et me dit : Dhimoïla ? Ah oui, c'est pour vous qu'on est allé faire des planques, la nuit, pour voir si vous veniez rôder !
Ce
brave agent n'avait manifestement pas gardé le meilleur souvenir de ces
nuits glaciales passées dans sa voiture à guetter une ombre qui
n'embrumait que le seul esprit du père Nicolas. On pouvait deviner au ton de sa voix qu'il ne m'avait pas trouvé...
Je
me demandais qui avait pu intervenir pour utiliser ainsi les moyens de
la force publique, en plein état d'urgence, pour parer à une menace dont tout conduisait à penser qu'elle était imaginaire. Et ce, malgré l'intervention du délégué du préfet à la sécurité qui avait invité le commissaire principal de Lyon à être prudent quant aux réquisitions du père Nicolas.
Les allégations de quelqu'un qui n'avait de prêtre que le nom étaient-elle suffisantes pour engager une telle mobilisation ? Était-ce la commissaire du commissariat central dont nous avons parlé dans le précédent message qui était intervenue ? La réponse n'a que peu d'importance. Ce qui était important était la disproportion des moyens employés face à une menace imaginaire et que la police avait tous les moyens de qualifier comme telle.
Les allégations de quelqu'un qui n'avait de prêtre que le nom étaient-elle suffisantes pour engager une telle mobilisation ? Était-ce la commissaire du commissariat central dont nous avons parlé dans le précédent message qui était intervenue ? La réponse n'a que peu d'importance. Ce qui était important était la disproportion des moyens employés face à une menace imaginaire et que la police avait tous les moyens de qualifier comme telle.
Nombreux sont les justiciables qui aimeraient que la police traite leurs problèmes avec autant de rigueur qu'elle ne l'avait fait ici. Mais je crains que, à toutes ces personnes, la seule réponse à apporter pour bénéficier du même traitement soit celui-ci : entrez dans les ordres !
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