de l'intérieur d'une communauté

Quels que soient les groupes sociaux, on ne voit souvent d'eux que la partie « marketing ». Celle qui est bien présentable et que l'on souhaite mettre en évidence, au mépris souvent de la réalité. Ce blog, qui se revendique comme un blog d'information, va tenter de présenter la vie de la communauté hellénique de Lyon par ceux qui la vivent de l'intérieur.
J'ai connu deux hommes qui ont dignement représenté la communauté hellénique : monseigneur Vlassios et le père Athanase Iskos. Ils n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait ou dit et ont laissé une communauté respectée et respectable. Le contraste pourra paraître saisissant entre les 50 ans qui viennent de s'écouler et ce qui se passe depuis plus de six ans, mais si l'on veut rester fier de ce que l'on est, il ne faut pas hésiter à prendre ses distances lorsque ce que l'on voit s'éloigne de nos idéaux.
Dans un premier temps, je vais raconter une histoire au travers de courriers échangés et de documents, qui seront tous reproduits. Dans un second temps, je débattrai autour des questions qui seront posées à mon adresse mail : jeanmichel.dhimoila@gmail.com .
La communauté hellénique de Lyon étant une association cultuelle, loi 1905, les références au culte seront nombreuses et indispensables pour comprendre le sens de ce qui est recherché, et malheureusement parfois ses dérives.

Bonne
lecture à tous

samedi 23 janvier 2016

201- Demain, ou l'action qui continue



Nous avons vu, dans les messages précédents, que l'histoire se répète inlassablement. Nous avons analysé les causes de cette fatalité, qui puise sa source dans les passions humaines. Mais nous avons également constaté que la sagesse d'un homme pouvait mettre fin à ce cycle infernal. Non pas de manière définitive, mais tant que l'action et le souvenir de cet homme restent vivants.

C'est ainsi que monseigneur Mélétios avait su créer les bases d'une organisation harmonieuse, où chacun pouvait trouver sa place. Les décisions qu'il prit en 1954 protégèrent la Communauté hellénique de Lyon jusqu'à sa mort.

Mais Jérémie, successeur de Mélétios, n'avait pas hérité de sa sagesse. Et Emmanuel Adamakis encore moins. Le pasteur étant défaillant et indigne de sa charge, il convenait d'affronter les injustices auxquelles il nous confrontait. Tout comme l'avaient fait avant nous, dans des situations similaires, monsieur Xantopoulos en 1922, monsieur Psaltopoulos en 1926, et bien d'autres encore.

Si le pasteur n'attendait de ses brebis que le moment où il allait les tondre, alors les brebis allaient s'émanciper de son autorité contestée... C'est ainsi que des plaintes ont été déposées afin de demander réparation des délits pénaux, visant notamment des faits de faux et usage de faux documents.

Les victimes d'exclusions arbitraires viennent également d'assigner la Communauté hellénique de Lyon devant le Tribunal de Grande Instance, afin de demander réparation de leur préjudice par l'annulation des décisions contestées. Le cabinet d'huissiers Mamet-Pons s'est chargé de délivrer l'assignation, qui l'a été le 6 janvier 2016. À défaut d'avoir pu régler ces problèmes en interne, il appartient désormais à la Justice de statuer sur ce dossier.

Je reproduis ici les conclusions des demandeurs. Je reproduirai de même celles de la partie adverse, car ce débat concerne les 661 familles membres de la Communauté hellénique de Lyon au moment du départ du père Athanase Iskos. Par extension, il concerne tous les amis de la Communauté qui suivent ce blog et non les seuls membres du Conseil, dont les décisions sont contestées.




Madame Marie-Hélène Rouchon est membre de la Communauté hellénique de Lyon depuis longtemps. Dans sa jeunesse, elle était de ceux qui jouaient au foot avec le père Vlassios. Elle était alors connue sous le nom de Partakelidis. Les archives de la préfecture montrent qu'elle était candidate, en 2006, pour intégrer le conseil d'administration de l'association. Elle était arrivée seizième, alors qu'il y avait 15 places à pourvoir, et ne fut pas élue. Elle se représenta aux élections du 20 février 2011 et arriva en 20ème position, sur 21 candidats. Il lui fallut attendre le 22 mars 2015, et l'éviction de nombreux candidats, pour enfin être élue

Sa ténacité est tout à son honneur, et personne n'oublie que ce sont souvent ceux qui restent dans l'ombre qui agissent le plus. Mais, ici comme en politique, la véritable légitimité de représentation ne s'acquiert point par un poste que l'on obtient dans des conditions douteuses, mais par une élection régulière et représentative de la population concernée.

Dimanche dernier, le 17 janvier 2016, Marie-Hélène Rouchon, membre actuel du CA, est venue me trouver, furieuse, après l'office liturgique. Elle me reprochait d'oser diffamer d'honorables familles de la Communauté. Une fois la tension retombée, je lui ai tendu ma carte et lui ai proposé que nous discutions de tout ceci calmement, à sa convenance. S'il y avait des propos erronés, blessants, ou mal formulés, dans les messages de ce blog, je m'engageais à les modifier. 

Elle refusa catégoriquement en argumentant que je n'avais aucun droit de parler de la famille Ladias, comme je l'avais fait.

Nous étions passés, en une phrase, de propos diffamants dont on ne savait pas trop qui ils concernaient, à propos intrusifs visant une famille particulière.

En l'espèce, si quelqu'un doit se plaindre des détails que j'ai donnés sur la famille Ladias, il s'agit bien de la seule famille concernée. Personne d'autre n'a de qualité à agir en ce domaine, et certainement pas madame Rouchon. 

D'autant que le CA dont elle est membre a voté l'exclusion du fils de celui qu'elle prétend vouloir défendre. Et je n'ai jamais entendu madame Rouchon s'insurger contre cette décision inique. 

Philippe Ladias est de ceux qui ont dû engager un recours juridique afin de demander l'annulation des exclusions les visant.

Si madame Rouchon veut aujourd'hui défendre la mémoire de Pascal Ladias et l'honneur de sa veuve, elle peut s'enquérir des éléments de cette procédure et y apporter son soutien, de la manière qu'elle jugera opportune. Le texte est reproduit plus haut, et je tiens à sa disposition les pièces justificatives annexes. Elle s'apercevra alors que c'est bien le conseil auquel elle appartient qui est assigné pour devoir rendre des comptes. Elle s'apercevra également qu'elle n'est pas du côté de ceux qui défendent l'honneur perdu de Pascal Ladias, mais auprès de ceux qui cherchent à faire disparaître son souvenir.

Madame Rouchon est élue d'une association cultuelle qui croit aux vertus créatrices de la Parole, et il lui appartient effectivement de prendre position si elle est confrontée à des injustices. Mais elle doit également se rappeler que, si elle se tait, ce sont les pierres qui parleront. Car, demain comme hier, jamais nous n'accepterons de voir bafouées les valeurs que nous défendons.

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