de l'intérieur d'une communauté

Quels que soient les groupes sociaux, on ne voit souvent d'eux que la partie « marketing ». Celle qui est bien présentable et que l'on souhaite mettre en évidence, au mépris souvent de la réalité. Ce blog, qui se revendique comme un blog d'information, va tenter de présenter la vie de la communauté hellénique de Lyon par ceux qui la vivent de l'intérieur.
J'ai connu deux hommes qui ont dignement représenté la communauté hellénique : monseigneur Vlassios et le père Athanase Iskos. Ils n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait ou dit et ont laissé une communauté respectée et respectable. Le contraste pourra paraître saisissant entre les 50 ans qui viennent de s'écouler et ce qui se passe depuis plus de six ans, mais si l'on veut rester fier de ce que l'on est, il ne faut pas hésiter à prendre ses distances lorsque ce que l'on voit s'éloigne de nos idéaux.
Dans un premier temps, je vais raconter une histoire au travers de courriers échangés et de documents, qui seront tous reproduits. Dans un second temps, je débattrai autour des questions qui seront posées à mon adresse mail : jeanmichel.dhimoila@gmail.com .
La communauté hellénique de Lyon étant une association cultuelle, loi 1905, les références au culte seront nombreuses et indispensables pour comprendre le sens de ce qui est recherché, et malheureusement parfois ses dérives.

Bonne
lecture à tous

mercredi 19 juin 2013

90- Propagande

Il est très facile de faire dire à une image le contraire de ce qu'elle signifie. Franquin l'a très bien compris, et cela lui a inspiré l'une des très bonnes planches de Gaston Lagaffe.
 

Notre bulletin paroissial ressemble souvent à un outil de propagande, tout comme la page facebook de la communauté. Nous allons donc revenir sur quelques-uns des cas de détournement les plus criants, afin que, par cette mise en lumière, l'attention de monsieur Kakavelakis, directeur de la publication autoproclamé, soit attirée, qu'il redonne un peu de sérieux à ses choix éditoriaux, et  qu'il cesse par là-même de considérer que ses lecteurs ont le niveau intellectuel de poissons rouges.

Quand on entend son beau sermon de dimanche dernier sur l'unité et l'amour, lui qui passe son temps à exclure systématiquement ceux qui montrent un peu d'indépendance d'esprit, on ne peut que considérer que soit il s'est mis à lire l’Évangile, à défaut de le mettre en pratique, soit il a appris quelque chose de mon blog. Étant donné que malgré les proxy qu'il utilise pour masquer son adresse IP lorsqu'il se connecte, ceux-ci ne sont pas tout à fait fiables, je sais que c'est un lecteur assidu. Je penche donc pour la seconde option.

28 Feb12:51:10Comodo Dragon 16.1
WinXP
1680x1050
France Flag Lyon,
Rhone-Alpes,
France
Free Sas (82.226.64.XXX) [Label IP Address]

11 Mar15:15:11Comodo Dragon 16.1
WinXP
1680x1050
France Flag Lyon,
Rhone-Alpes,
France
Free Sas (82.226.64.XXX) [Label IP Address]

Il faut lire les relevés d'adresse IP ci-dessus de la façon suivante : à gauche la date, puis l'heure, puis le navigateur utilisé, ainsi que le programme sous lequel tourne l'ordinateur et la résolution d'écran de l'ordinateur connecté. La colonne suivante indique la ville et le pays. Puis le fournisseur d'accès, suivi du numéro d'adresse IP. Dessous est indiquée la page visitée et enfin le lien par lequel la personne est arrivée sur le site. Dites-vous que chaque fois que vous allez sur une page web, vous laissez toutes ces informations. La CNIL informe de cela sur son site.

Les proxy servent à faire croire à celui qui navigue qu'il ne laisse pas de trace. Comme le disait Jacques Chirac, les promesses n'engagent que ceux qui y croient ! Sur mon blog, il y a régulièrement des connexions à partir des proxy Aniscartujo, Proxy.my-addr, Bitly, Tinyurl, Hidemyass... Ce sont très souvent les mêmes adresses IP qui reviennent par ces différents proxy. J'en déduis que j'ai affaire à des connaisseurs de la dissimulation ; des personnes qui n'aimeraient pas que l'on sache quels sites internet ils visitent réellement.

Bien évidemment, je ne ne fais mention d'aucun élément de la vie privée de pèresonne, puisque l'adresse IP en question, dont j'ai masqué les derniers chiffres, est celle de la communauté hellénique de Lyon, et que ces connexions relèvent donc des fonctions de la personne qui s'est connectée.
 
Ce qui est sûr, c'est que Kostas P., Jean M., Caroline G., tous trois exclus du chœur et de la communauté n'ont pas eu l'occasion d'entendre ce beau discours. Ils auraient pourtant aimé, à défaut d'écouter les paroles creuses du père Nicolas, au moins être présents pour écouter le choeur byzantin Tropos. Ce chœur, venu la veille pour participer aux Nuits de Fourvière, est venu chanter la liturgie chez nous. Leurs chants étaient de toute beauté, en décalage complet avec la prestation du prêtre, certes, mais de toute beauté.

Pourtant, leurs voix qui remplissaient l'église et résonnaient jusque dans les rues avoisinantes ne parvenaient pas à combler le vide laissé par l'absence de Kostas qui aurait fêté cette année, avec la présence de Tropos, 60 ans de présence continue à la tête du chœur, s'il n'avait pas été poussé dehors. C'était comme un magnifique cadeau d'anniversaire offert sans la présence de l'hôte pour lequel les convives se sont rassemblés.

L'histoire ne dit pas encore si monsieur Kakavelakis a décidé de mettre en pratique son sermon sur l'unité, en réintégrant toutes les personnes qu'il a exclues. Elle ne dit pas non plus si l'unité dont il parlait concernait tous les auditeurs, ou si certains en étaient exclus. Elle ne dit pas non plus s'il s'agissait là encore de propagande ou si c'était un début de repentir. Malheureusement, si l'on en juge par ses actions passées, je crains que ces mots, dans la bouche du père Nicolas, ne soient rien d'autre que des lettres mortes. Laissons à l'avenir le soin de trancher cette question.
 
Les messages à venir ont été rendus nécessaires par la publication de l'Annonce orthodoxe n° 26, dans laquelle nous lisons, en page 2, que nous sommes toujours plus nombreux et toujours plus enthousiastes. Nous verrons comment l'école grecque est en train de dépérir après avoir perdu son accréditation officielle ; comment les photos en gros plan lors des fêtes masquent une assistance de plus en plus clairsemée ; comment les vidéos sont souvent oubliées pour ne pas trop s'attarder sur le niveau déplorable des prestations, ainsi que d'autres points propres aux techniques marketing qui confinent à la propagande, voire à la manipulation.

Cette analyse commencera dès samedi par la situation de l'école grecque, chère à de nombreux parents.

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